Ferm' Espoir


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Présentation générale du projet

Contact

Association «Ferm’Espoir» Suisse


p.a. Léon Bruchez – Rte de Mauvoisin 394 – 1948 Lourtier

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Présentation générale du projet
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Contexte géographique
Le Niger est situé en Afrique de l’ouest. Il est limité au nord par l’Algérie et la Lybie, à l’ouest par le Mali et le Burkina-Faso, au sud par le Bénin et le Nigéria et à l’est par le Tchad.
Il fait partie des pays les plus pauvres du monde. Sa capitale est Niamey et sa langue officielle est le français.



On distingue trois grandes zones géographiques
la zone humide au sud,
la zone sahélienne au centre,
la zone désertique au nord.

Ses ressources sont essentiellement agricolesculture et élevage. Sa population est composée de nombreuses ethniesHaoussas, Djermas, Touaregs, etc.

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Contexte historique
La région de l’Azawagh, où se situe le projet de la ferme, se trouve dans la région sahéliennela population de cette région est essentiellement composée d’éleveurs touaregs. Ce peuple a été depuis la nuit des temps éleveur de dromadaires - appelés habituellement «» -, de vaches, de moutons et de chèvres. Cet élevage est traditionnellement pratiqué sous une forme nomade.

Les sécheresses successives ont conduit à la réduction, voire la disparition, de nombreux troupeaux. De ce fait, la population a été contrainte à la sédentarisation, soit dans les banlieues des grandes villes, soit dans des villes nouvelles comme Abalak. Les éleveurs se sont alors reconvertis, non sans difficultés, en petits commerçants, ou ont exercé des petits métiers dans une économie informelle, inadaptée à leur mode de vie et à leur culture. Beaucoup d’entre eux se sont exilés, parfois loin de chez eux.
Cette population, nouvellement sédentaire, a plus de difficulté à faire face aux besoins alimentaires de base, notamment en lait et en viande, qui ne sont plus accessibles pour de nombreuses familles.
C’est dans ce contexte qu’est né le projet de ferme et cela à
l’initiative d’éleveurs pasteurs, qui se sont constitués en coopérative dénommée «», ce qui signifie en langue touarègue «».

Un des objectifs fondamentaux de ce projet est de
revenir à l’élevage et de produire du lait et de la viande, dans le cadre d’une ferme, ce qui implique de sédentariser les animaux. Ainsi, le choix d’une ferme doit permettre aux Touaregs de poursuivre leur activité d’éleveur dans de meilleures conditions. En effet, une telle ferme permet de disposer toute l’année, quelles que soient les conditions climatiques, de lait et de viande commercialisables, à des prix accessibles à la population concernée.


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Descriptif du projet



Situation géographique
La «de l’Espoir» est implantée dans le département d’Abalak, région de Tahoua, située dans le Sahel au nord-ouest du Niger. La ville d’Abalak se trouve sur la route principale Tahoua-Agadez, à 135 kilomètres au nord de Tahoua, région de l’Azawagh. La ferme est construite au bord de la même route, au nord d’Abalak. La population d’Abalak et ses environs s’élève approximativement de 25.000 habitants.

Exigences
Un terrain (déjà concédé par l’Etat), et une clôture efficace (en matériaux définitifs), pour permettre la préservation des pâturages destinés aux animaux de la ferme,
La construction de
bâtiments de stockage de fourrage et des aliments de complément pour le bétail.


Ce projet, qui part d’initiatives locales, devrait permettre très rapidement, quelles que soient les contraintes climatiques, de répondre en autosuffisance alimentaire de cette population, nouvellement sédentaire, et, contribuer au développement d’autres projets économiques pérennes.

Objectifs
Améliorer la sécurité alimentaire de la population, et la malnutrition des enfants,
Créer des emplois indigènes et lutter contre la pauvreté
Développer des circuits de commercialisation du lait et de ses dérivés, et de la viande,
Mettre en place un mode d’élevage capable d’entretenir en permanence les animaux, indépendamment des conditions climatiques,
Améliorer la production animale,
Sélectionner la race des vaches Azawagh,
Former les membres de la coopérative
Organiser des voyages d’échange


Pour réaliser ce projet, la coopérative s’engage à mettre en place
une organisation du travail répondant aux exigences de qualité et de productivité,
une hygiène rigoureuse pour les productions laitières et animales,
un recrutement auprès des éleveurs de la région pour les emplois nécessaires.






«FERM’ESPOIR» Suisse


est l’association née et organisée pour soutenir et accompagner la réalisation de ce projet à
Abalak.
L’objectif final à ne pas perdre de vue c’est de faire en sorte qu’un jour la coopérative ANIAT soit indépendante et qu’elle s’autogère. Le rêve serait pleinement réalisé si cette initiative pouvait dynamiser d’autres groupes et que d’autres coopératives similaires se mettent en place grâce à la population indigène.
L’argent récolté est totalement utilisé dans ce projet, sans intermédiaire, et sous le contrôle des membres du comité. Les voyages de surveillance et de contrôle entreprisent par les membres de l’association, le sont à leurs frais personnelsl’association ne finance que les travaux sur place.
La gestion du projet se fait en étroite collaboration avec Ibrahim, touareg responsable de la coopérative au Niger, qui organise et supervise les travaux sur place, rend compte à notre association de leur avancement et nous communique les prochaines étapes à entreprendre.

Pour conclure, voici un petit mot d’Ibrahim
Nous sommes ici, très heureux d’aboutir à notre objectif premier et ceci en moins d’un an c’est vraiment formidable. Cette concrétisation émane de la confiance entre vous et nous de la volonté de ceux qui ont travaillé pour le projet et de ceux qui l’ont financé. Pour ma part, je ne pourrai pas finir ce mot sans vous dire tout simplement MERCI et finir par cette phrase

«’est la confiance entre les hommes qui leur permet d’atteindre des succès.»

Comité de «’espoir Suisse»
Bender Laurent et Denise , Rue des Bonnes-Luites 51, 1920 Martigny
Bessard Jean-Paul et Suzanne, Les Vignes, 1941 Vollèges
Bruchez Léon et Josette, Rte de Mauvoisin 394, 1948 Lourtier
Cheseaux Marie-Gabrielle, Le Canal, 1913 Saillon
Dupraz Maurice, Ch. Du Saule 38, 1233 Bernex
Fierz Christine, Chavanne, 1891 Vérossaz
Luisier Guy, Abbaye, 1890 St-Maurice
Mohamed Ibrahim, B.P. 241, Agadez-Niger
Revaz Yves, Rte de Mauvoisin, 1947 Champsec, Versegère


TOUS LES DONS peuvent être versés
Banque Raiffeisen Bagnes-Vollèges Ferm’Espoir 110505.25

Ou

CCP 17-329730-8 Ferm’Espoir, 1948 Lourtier-Bagnes


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Point de situation

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A ce jour, d’importants travaux sont déjà réalisés

Le creusement d’un puits de 96 mètres de profondeur pour assurer une eau pérenne
La construction d’un bâtiment pour stocker et sécuriser les réserves alimentaires pour le bétail
La construction d’un bloc de logement pour les employés de la ferme
Limplantation de la clôture des 2'500 ha.

Pour mémoire, la clôture qui fait 20 Km a nécessité la pose de 5'050 piquets d
une hauteur de 1.90 m. et distant de 4 m. Les piquets soutiennent 4 rangées de barbelés. Un géomètre a travaillé 8 jours sur ce projet pour assurer un parfait alignement (éviter des bosquets ou des poches deau).
La construction a demandé 77 jours et a requis le travail de 26 personnes.

La ferme est arrivée à une 1 phase d’exploitation, à ce jour il y a 130 bêtes dans la ferme dont une vingtaine laitières. Cette expérience qui s’enrichit chaque jour en idées nouvelles permet de découvrir aussi les réalités de la production laitière.

On se fixe comme prochain objectif d’arriver à 250 – 300 têtes de bétail dont 60 à 70 laitières en permanence dans la ferme.

Il est ressorti de cette expérience d’exploitation de quelques mois que

- La nécessité qu’une vache
puisse boire au moins 2 fois par jour dans ce climat aussi sec.
- A l’heure actuelle pour abreuver les bêtes une fois par jour l’extraction de l’eau du puits représente un travail de deux personnes et 6 ânes durant 7 heures. Pour améliorer cette situation il est indispensable
d’installer un système mécanique avec un château d’eau.
Renseignements pris la ville d’Abalak de 25'000 habitants est automatisée mécaniquement depuis quelques années et les responsables de ce service sont disposés à venir dépanner en cas de problèmes.
- De plus il est absolument nécessaire de
construire un deuxième bâtiment pour stocker davantage de fourrage en cas de sécheresse (environ 17'000 euros).
- Le gouvernement nigérien ainsi que la population d’Abalak
se réjoui de cette initiative car la ferme a mis à leur disposition un lait de qualité moins cher que du lait en poudre importé.
- A titre de comparaison le lait de vache se vend un franc le litre alors que le prix d’une journée d’un ouvrier se situe entre 7 et 8 francs.
- Nous avons également constaté que le lait de chamellestrès recherchéil se vend à un franc cinquante le litre. D’où l’idée d’une
extension pour les chamellesla ferme deviendrait alors plus autonome et plus rentable.

- Car, n’oublions pas
L’objectif premier de la ferme est d’être autonome et d’aider au développement d’autres fermes tout autour d’Abalak.





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